Innovation

Le VAR utilisé dès la phase de groupes

Expérimentée dans la précédente édition à partir des quarts de finale, l’Assistance vidéo à l’arbitrage (Var) sera présente tout au long de la CAN 2021.

La Confédération Africaine de Football (CAF) a pris la décision de faire appel au VAR du début à la fin de la CAN 2021. C’est ce qu’a annoncé l’instance faitière du football continental aux 24 pays qualifiés. Du 9 janvier au 6 février 2022, tous les 52 matchs du tournoi verront l’utilisation de l’assistance vidéo. Cette technologie introduite à la CAN 2019 à partir des quarts de finale a pour objectif d’élever le niveau de la compétition. Des formations ont été données pour renforcer les capacités des arbitres dans ce domaine. D’ailleurs, les 6 stades principaux prévus pour accueillir les matchs de la CAN sont déjà équipés du système d’Assistance Vidéo à l’arbitrage (VAR), déjà utilisée lors du Championnat d’Afrique des Nations, Chan, qui s’est déroulé au Cameroun cette année.

Une nouvelle rassurante pour des petits pays souvent victimes d’erreurs d’arbitrage. Seulement, faut-il qu’elle soit bien utilisée. Sur certaines situations litigieuses, elle engendre parfois des tensions.

Le VAR c’est?

Le VAR, pour Video assistant referee, signifie en français « assistance vidéo à l’arbitrage » (AVA). Ce dispositif a pour but d’aider l’arbitre de football à prendre ses décisions d’une façon plus optimale. Pendant tout le match, il est assisté à distance par des « arbitres assistants vidéo » (AAV) et des techniciens, appelés les « opérateurs de relecture » (RO). Dans un van situé à l’extérieur du stade, ou dans une pièce dédiée (la salle d’opération vidéo, ou VOR), ils ont les yeux rivés sur des écrans et analysent en temps réel les images de jeu. Ces images leur sont présentées sous plusieurs angles, grâce à plusieurs caméras disséminées autour du terrain. Elles leur permettent de tout visualiser, en replay, en gros plan et en slow motion.

La Var peut être utilisée pour « appuyer » 4 types de décisions :

– Quand la validité d’un but est débattue (car une faute ou un hors-jeu en serait appa-
remment à l’origine) ;
– Quand il est difficile de savoir si une faute mérite un carton rouge ou non ;

-Quand se pose la question d’accorder un penalty (et que l’arbitre estime ne pas avoir bien vu ce qui s’est passé)

– Quand il y a un doute sur l’identité de celui qui a commis une faute. Lors de ces 4 situations bien spécifiques, les AAV communiquent avec l’arbitre principal à travers une oreillette. Il a ensuite 3 possibilités : annuler une décision qu’il venait de prendre, s’en tenir à sa décision initiale, ou revoir lui-même l’incident sur un écran placé sur le côté du terrain. Dans tous les cas, sa décision est censée être meilleure que s’il ne faisait confiance qu’à ses yeux

 

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