La pistedes Eléphants !

Ceux qui ont connu ce bestseller « La piste des éléphants » au début des années 50, savent qu’il y avait au centre de l’intrigue, un richissime planteur de thé. Entre ses coups de foudres et la peur que renvoie son biotope naturel, il nous a offert un film palpitant. Un succès inédit. Et si les éléphants qui faisaient tant peur à tout le monde dans cette intrigue étaient désormais installés en Côte d’Ivoire ? En fait il n’y a pas une équipe qui ira en Côte d’Ivoire, sans la crainte des Eléphants. Mais nous sommes au moins rassurés d’une chose, le film dont le tournage sera lancé le 13 janvier prochain, nous réserve un succès aussi retentissant que celui dont le titre nous sert de fil conducteur. La Can ivoirienne s’annonce donc comme un « bestseller », avec des personnages qui n’auront pas la peur d’être tués par les éléphants, mais l’angoisse de savoir si la piste des éléphants, ne sera pas trop grande pour eux, mieux si elle n’est pas une sorte d’autoroute pour les autres, qui seront dévorés par
le gigantisme de ses chantiers et la grandeur de ses œuvres. L’Eléphant d’Afrique a décidé de marcher dans la forêt du football, dégageant sans effort les arbres du complexe des grandes compétitions occidentales, et le tirage au sort et sa cérémonie, ont donné juste un avant-goût de ce savoir-faire géant. Le Pays du Cacao nous a offert une tare de chocolat de plaisir pour nous indiquer que le petit déjeuner de ce grand festin qu’est la Can, était un mélange de goût, de saveurs savamment orchestrées, qui préparent le palais de nos bouches et les papilles de nos langues à quelque chose de plus copieux et de plus savoureux dès janvier. Le vrai problème, si c’en est un, est l’appétit gloutonne des Eléphants qui vont
partager ce repas de jeu avec d’autres invités prestigieux, dont la gourmandise des trophées depuis des années les empêche de manger à leur faim. Ces éléphants se rappelleront que leur appétit abouti en 1992 et 2015, ne leur permet toujours pas, d’avoir des ventres aussi bourrés que le Cameroun, l’Egypte ou encore le Ghana. La piste des éléphants peut donc être trop grande pour d’autres invités, parce que taillée pour laisser passer les pachydermes ! Voilà ce qui rend cette fête unique, grandiose, et gigantesque. Qui ne se souvient pas de cette phrase lâchée en 1984 par l’Illustre Félix Houphouët Boigny, devant la douleur des jeunes de la sélection nationale, coiffés au poteau de la victoire finale par les camerounais trop forts et trop puissants. Il dira alors : « Mes éléphanteaux grandiront ! ». Sous les yeux d’un public qui a avalé l’excuse de la jeunesse en 1984, il faudra peut-être montrer à la mémoire du patriarche, que les éléphanteaux ont depuis lors pris du volume, gagné des titres continentaux, participé à des Coupes du monde, et aligné des gloires qui après Laurent Pokou et autres Gouamené, Abdoulaye Traoré ou Gadji Celi, ont permis à la Cote d’Ivoire, de titiller les étoiles et de revendiquer avec fierté, une place respectable dans le Conseil Supérieur de production des talents dans le monde. Quand on a eu les Drogba, Domoraud, Yaya Touré, Didier Zokora ou Salomon Kalou, on peut avec fierté revendiquer une lune de miel avec le football. Elle ne s’est plus arrêtée et aujourd’hui, la Côte d’Ivoire veut boucler sous les yeux de son public, cette belle lune de miel avec une fécondation de succès final. Mais une Terre d’hospitalité comme le chante fièrement « l’Abidjanaise », sait aussi que le meilleur trophée est de montrer aux convives son savoir-faire culinaire. Le menu est achalandé, mais les plats les plus prisés comme la sauce de Fair-play avec l’atchieké auront probablement du succès. Bon appétit à vous !
Bonne lecture !



About the Author

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

You may also like these

X