Sur les terrains de la CAN!

Le monde entier, par la magie des médias et des nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication ne sera pas à l’écart et vivra aussi, à sa manière, chacun d’où il se trouvera, la plus grande et prestigieuse compétition sportive du continent. C’est donc, plus qu’un simple prestige, un honneur d’en être le pays hôte… le pays organisateur. Et le prix de cet honneur, c’est la réussite ; c’est le succès. Réussir l’organisation d’un évènement, qu’il soit mineur ou majeur, n’est jamais une sinécure au regard des contraintes, des exigences, des défis ou challenges qui peuvent se dresser au long du chemin qui conduit à l’objectif final. Il n’est pas superfétatoire de rappeler que le Cameroun n’était pas préparé pour organiser cette CAN, tout au moins sur la base des nouvelles conditions. Le président de la Confédération Africaine de Football d’alors, Ahmad Ahmad, ayant de façon unilatérale décidé de changer de format et de passer à vingt-quatre équipes. Cette décision improvisée visait à disqualifier le Cameroun de l’organisation de cette compétition.

En 2014, le Cameroun a obtenu le ticket d’organiser la CAN de football féminin ; et c’est avec un succès éclatant qu’en 2016 cet important évènement put avoir lieu, donnant ainsi la preuve convaincante de la capacité du Cameroun à organiser de grands évènements sportifs. Cette compétition mineure ouvrait les portes autant qu’elle préparait le pays hôte à mieux organiser la majeure des compétitions de la CAF qu’est la CAN de football masculin. Initialement prévue en 2019, cette compétition se tiendra finalement au Cameroun du 09 janvier au 06 février 2022, après moult « glissements » dont les causes sont bien connues de tous. C’est aussi, faut-il le souligner, au bénéfice d’une étonnante résilience des autorités camerounaises et à la faveur de la mise en place d’une sorte de Plan Marshall Infrastructurel que le Cameroun a convaincu les autorités de la CAF en visites régulières d’inspection et d’évaluation.

Les infrastructures sportives (stades et terrains d’entrainement…) sont pour l’essentiel prêtes à accueillir les compétitions. Le plateau technique des institutions hospitalières des villes devant abriter la compétition a été amélioré ; une ressource humaine de qualité a aussi été mobilisée pour assurer en permanence les soins et la prise en charge des éventuels cas. Les infrastructures de transport routier, aérien et ferroviaire sont en permanente amélioration.

Il ne restera plus qu’à renforcer les moyens technologiques de communication afin qu’ils soient davantage plus performants et qu’ils favorisent un travail que l’on espère professionnel. C’est dans ce même esprit que devrait se faire ressentir le besoin en intensifiant les mesures d’hygiène et salubrité des villes d’accueil d’autre part. C’est dans ce registre que l’on pourrait inscrire le vœu d’améliorer les conditions d’accueil des étrangers partout où besoin sera nécessaire autant qu’il faudrait consolider les exigences inhérentes à une logistique de pointe. Il ne restera plus qu’aux pouvoirs publics et plus précisément à l’État de donner les assurances d’une parfaite maitrise des enjeux sécuritaires.

De l’avis des spécialistes, la CAN TOTAL ENERGIES 2021 sera le plus bel évènement sportif jamais organisé en Afrique

Par Jean Françis BELINGA BENJEL

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