Qui pour succéder à l’ogre Nigeria ?

La 14e édition de la phase finale se déroulera du 2 au 23 juillet prochains sur le sol chérifien: avec la confirmation d’une certaine hégémonie pour certains pays et le
baptême du feu pour d’autres

Pour la première fois depuis sa création en 1991, le format de la compétition passe à 12 pays participants, après avoir longtemps évolué à 8. Ce sera donc l’occasion non seulement pour toutes ces nations de se lancer à l’assaut du Nigeria, triple tenante du titre et 11 fois vainqueur du tournoi, mais également de composter l’une des quatre places qualificatives pour la coupe du monde 2023 prévue en Nouvelle-Zélande et au Canada. Le super favori On pourrait résumer cette édition comme les précédentes par le titre: « Le Nigeria et les autres ».

Depuis 31 ans, les Super Falcons dominent la compétition sans véritable adversité, c’est d’ailleurs la seule équipe à avoir disputé toutes les 13 phases finales de la CAN féminine. Un règne sans partage qui s’est matérialisé par 7 succès consécutifs de 1991 jusqu’en 2006, la Guinée Equatoriale s’étant imposée à deux reprises, notamment en 2008 et en 2012. Et depuis l’édition de 2014 en Namibie, les Nigérianes ont repris leur marche royale avec 3 sacres  d’affilée. Misant sur un savant mélange d’expérience et de vivacité juvénile, la bande à Asisat Oshoala se présentera une fois de plus au Maroc dans son éternel costume de super favori pour réussir la passe de 12. Les outsiders Toujours placés, mais jamais sacrés sur le continent, l’Afrique du Sud et le Cameroun seront une nouvelle fois de l’aventure. Avec
12 participations au compteur avant la Pour la première fois depuis sa création en 1991, le format de la compétition passe à 12 pays participants, après avoir longtemps évolué à 8. Ce sera donc l’occasion non seulement pour toutes ces nations de se lancer à l’assaut du Nigeria, triple tenante du titre et 11 fois vainqueur du tournoi, mais également de composter l’une des quatre places qualificatives pour la coupe du monde 2023 prévue en Nouvelle-Zélande et au Canada.

Le super favori

On pourrait résumer cette édition comme les précédentes par le titre: « Le Nigeria et les autres ». Depuis 31 ans, les Super Falcons dominent la compétition sans véritable adversité, c’est d’ailleurs la seule équipe à avoir disputé toutes les 13 phases finales de la CAN féminine. Un règne sans partage qui s’est matérialisé par 7 succès consécutifs de 1991 jusqu’en 2006, la Guinée Equatoriale s’étant imposée à deux reprises, notamment en 2008 et en 2012.  Et depuis l’édition de 2014 en Namibie, les Nigérianes ont repris leur marche royale avec 3 sacres d’affilée. Misant sur un savant mélange d’expérience et de vivacité juvénile, la bande à Asisat Oshoala se présentera une fois de plus au Maroc dans son éternel costume de super favori pour réussir la passe de 12.

Les outsiders

Toujours placés, mais jamais sacrés sur le continent, l’Afrique du Sud et le Cameroun seront une nouvelle fois de l’aventure. Avec 12 participations au compteur avant la campagne marocaine, en l’absence de leurs rivales ghanéennes et équato- guinéennes, les Bagnana Bagnana et les Lionnes indomptables, fortes de leur pédigrées respectifs, pourraient et devraient pouvoir tirer leur épingle du jeu. A défaut de se défaire de l’immense Nigeria, une présence dans le dernier carré, synonyme de qualification pour la Coupe du Monde est dans leurs cordes. Le Cameroun est en reconstruction depuis la dernière édition au Ghana en 2018: trois sélectionneurs et une équipe rajeunie entre temps.

A côté de ces deux habitués des finales perdues, il y a le pays hôte, le Maroc et dans une certaine mesure la Zambien qui en seront respectivement à leur 3e
et 4e participation. Depuis quatre ans, la Fédération royale marocaine de Football a amorcé un vaste projet de restructuration du football féminin. Profitant du Symposium de la CAF pour la promotion et le développement du football féminin en Afriquetenu à Marrakech à la même période, les responsables marocains se sont fixés des objectifs précis à court terme, notamment un bon parcours à la CAN 2022 à la maison et une qualification pour la Coupe du Monde. Ils n’ont pas d’ailleurs lésiné sur les moyens en allant débaucher Reynald Pedros, ancien international françaiset ancien entraîneur de l’Olympique lyonnais en D1 de football féminin
en France, une référence en Europe.
Les premiers résultats n’ont pas tardé,avec une 2e place en septembre 2021 à la Aisha Buhari Cup au Nigeria, où elles ont terminé à la 2e place de la
compétition, en infligeant au passage une défaite (1-0) au Cameroun. Quant aux Zambiennes, elles n’ont eu de cesse de progresser depuis plusieurs années. La génération de la métronome Barbara Shanda qui évolue ensemble depuis les catégories inférieures est arrivée à maturité. Les performances et les résultats sont palpables. La Zambie est une équipe qui pratique un football total poussé vers l’offensive: capable de se sublimer, comme ce fût le cas lorsqu’elle éliminait le Cameroun sur la route des Jeux olympiques de Tokyo 2020,mais également de se louper et de se prendre une valise, comme le 3 buts contre 10 face aux Pays-Bas en match de poule dans le tournoi de football féminin desdits JO.

Les tocards


Sept pays vont devoir se frotter à la dure réalité d’une compétition dont le scénario semble écrit d’avance. En attendant le tirage au sort, il est plus qu’évident que le Togo, e Burkina Faso, le Burundi et le Botswana qui en seront à leur première expérience en la matière, auront du fil à retordre pour se frayer un chemin dans la cour des grands. Il semble que ce soit également le cas pour le Sénégal, la Tunisie et l’Ouganda: 2e participation pour chacun, mais dont le sort lors du
premier essai s’était achevé en phase de poule.
Les premières tendances de cette campagne seront visibles à l’issue du tirage au sort des trois groupes qui devraient renseigner sur la situation, voire l’espérance de vie des 12 pays participants à la 14e édition de la CAN féminine au Maroc, et ce nonobstant les surprises■

La 14e édition de la phase finale se déroulera du 2 au 23 juillet prochains sur le sol chérifien: avec la confirmation d’une certaine hégémonie pour certains pays et le
baptême du feu pour d’autres

Pour la première fois depuis sa création en 1991, le format de la compétition passe à 12 pays participants, après avoir longtemps évolué à 8. Ce sera donc l’occasion non seulement pour toutes ces nations de se lancer à l’assaut du Nigeria, triple tenante du titre et 11 fois vainqueur du tournoi, mais également de composter l’une des quatre places qualificatives pour la coupe du monde 2023 prévue en Nouvelle-Zélande et au Canada. Le super favori On pourrait résumer cette édition comme les précédentes par le titre: « Le Nigeria et les autres ».

Depuis 31 ans, les Super Falcons dominent la compétition sans véritable adversité, c’est d’ailleurs la seule équipe à avoir disputé toutes les 13 phases finales de la CAN féminine. Un règne sans partage qui s’est matérialisé par 7 succès consécutifs de 1991 jusqu’en 2006, la Guinée Equatoriale s’étant imposée à deux reprises, notamment en 2008 et en 2012. Et depuis l’édition de 2014 en Namibie, les Nigérianes ont repris leur marche royale avec 3 sacres  d’affilée. Misant sur un savant mélange d’expérience et de vivacité juvénile, la bande à Asisat Oshoala se présentera une fois de plus au Maroc dans son éternel costume de super favori pour réussir la passe de 12. Les outsiders Toujours placés, mais jamais sacrés sur le continent, l’Afrique du Sud et le Cameroun seront une nouvelle fois de l’aventure. Avec
12 participations au compteur avant la Pour la première fois depuis sa création en 1991, le format de la compétition passe à 12 pays participants, après avoir longtemps évolué à 8. Ce sera donc l’occasion non seulement pour toutes ces nations de se lancer à l’assaut du Nigeria, triple tenante du titre et 11 fois vainqueur du tournoi, mais également de composter l’une des quatre places qualificatives pour la coupe du monde 2023 prévue en Nouvelle-Zélande et au Canada.

Le super favori

On pourrait résumer cette édition comme les précédentes par le titre: « Le Nigeria et les autres ». Depuis 31 ans, les Super Falcons dominent la compétition sans véritable adversité, c’est d’ailleurs la seule équipe à avoir disputé toutes les 13 phases finales de la CAN féminine. Un règne sans partage qui s’est matérialisé par 7 succès consécutifs de 1991 jusqu’en 2006, la Guinée Equatoriale s’étant imposée à deux reprises, notamment en 2008 et en 2012.  Et depuis l’édition de 2014 en Namibie, les Nigérianes ont repris leur marche royale avec 3 sacres d’affilée. Misant sur un savant mélange d’expérience et de vivacité juvénile, la bande à Asisat Oshoala se présentera une fois de plus au Maroc dans son éternel costume de super favori pour réussir la passe de 12.

Les outsiders

Toujours placés, mais jamais sacrés sur le continent, l’Afrique du Sud et le Cameroun seront une nouvelle fois de l’aventure. Avec 12 participations au compteur avant la campagne marocaine, en l’absence de leurs rivales ghanéennes et équato- guinéennes, les Bagnana Bagnana et les Lionnes indomptables, fortes de leur pédigrées respectifs, pourraient et devraient pouvoir tirer leur épingle du jeu. A défaut de se défaire de l’immense Nigeria, une présence dans le dernier carré, synonyme de qualification pour la Coupe du Monde est dans leurs cordes. Le Cameroun est en reconstruction depuis la dernière édition au Ghana en 2018: trois sélectionneurs et une équipe rajeunie entre temps.

A côté de ces deux habitués des finales perdues, il y a le pays hôte, le Maroc et dans une certaine mesure la Zambien qui en seront respectivement à leur 3e
et 4e participation. Depuis quatre ans, la Fédération royale marocaine de Football a amorcé un vaste projet de restructuration du football féminin. Profitant du Symposium de la CAF pour la promotion et le développement du football féminin en Afriquetenu à Marrakech à la même période, les responsables marocains se sont fixés des objectifs précis à court terme, notamment un bon parcours à la CAN 2022 à la maison et une qualification pour la Coupe du Monde. Ils n’ont pas d’ailleurs lésiné sur les moyens en allant débaucher Reynald Pedros, ancien international françaiset ancien entraîneur de l’Olympique lyonnais en D1 de football féminin
en France, une référence en Europe.
Les premiers résultats n’ont pas tardé,avec une 2e place en septembre 2021 à la Aisha Buhari Cup au Nigeria, où elles ont terminé à la 2e place de la
compétition, en infligeant au passage une défaite (1-0) au Cameroun. Quant aux Zambiennes, elles n’ont eu de cesse de progresser depuis plusieurs années. La génération de la métronome Barbara Shanda qui évolue ensemble depuis les catégories inférieures est arrivée à maturité. Les performances et les résultats sont palpables. La Zambie est une équipe qui pratique un football total poussé vers l’offensive: capable de se sublimer, comme ce fût le cas lorsqu’elle éliminait le Cameroun sur la route des Jeux olympiques de Tokyo 2020,mais également de se louper et de se prendre une valise, comme le 3 buts contre 10 face aux Pays-Bas en match de poule dans le tournoi de football féminin desdits JO.

Les tocards


Sept pays vont devoir se frotter à la dure réalité d’une compétition dont le scénario semble écrit d’avance. En attendant le tirage au sort, il est plus qu’évident que le Togo, e Burkina Faso, le Burundi et le Botswana qui en seront à leur première expérience en la matière, auront du fil à retordre pour se frayer un chemin dans la cour des grands. Il semble que ce soit également le cas pour le Sénégal, la Tunisie et l’Ouganda: 2e participation pour chacun, mais dont le sort lors du
premier essai s’était achevé en phase de poule.
Les premières tendances de cette campagne seront visibles à l’issue du tirage au sort des trois groupes qui devraient renseigner sur la situation, voire l’espérance de vie des 12 pays participants à la 14e édition de la CAN féminine au Maroc, et ce nonobstant les surprises■



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