La belle consolation

Déterminés au départ à conquérir le trophée à domicile, les Lions indomptables se sont contentés de la troisième marche sur le podium. Sans connaître la moindre défaite, ils ont brillé par leur inaliénable solidité mentale à toute épreuve et dans la consolidation d’un groupe prometteur.

Impossible n’est pas camerounais’’.Une assertion populaire dans ce pays qualifié d’Afrique en miniature, qui a une fois de plus pris tout son sens au cours de la récente 33e édition de la CAN. S’il y a bien une équipe qui peut en témoigner, c’est celle du Burkina Faso. « C’est difficile à expliquer parce que avoir mené par 3 buts d’écart et être rattrapé au score, ça n’arrive pas tout le temps », dira Kamou Malo, le sélectionneur burkinabé après le coup de sifflet final. En effet, lors du match de classement du 5 février 2022 au stade omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, le Cameroun est sérieusement mené (3-0) par le Burkina Faso après 70 minutes de jeu. Les réalisations de Steeve Yago, le but contre son camp d’André Onana et celui de Djibril Ouattara ont plongé le public camerounais dans le désespoir et le désarroi.
Alors qu’on s’acheminait à la fin de près de 24 ans d’invincibilité à domicile, les Lions indomptables comme par enchantement, vont s’offrir une sacrée remontada. Un but de Stéphane Bahoken et un doublé de Vincent Aboubakar (ses septième et huitième buts dans cette édition) pour rétablir l’équilibre dans les débats (3-3) avant la décision finale aux tirs au but (5-3).

Une médaille de bronze et un dénouement heureux donc pour le Cameroun qui sortait d’une terrible désillusion deux jours plutôt en
demi-finale face à l’Egypte. Le capitaine Vincent Aboubakar et ses coéquipiers ont qualitativement livré leur prestation la plus aboutie. De l’intensité, de l’impact physique, de la possession mais pas de but au bout. Malgré un Mohamed Salah mis sous
l’éteignoir, les Pharaons vont à l’usure se payer le scalp des Camerounais émoussés. Après un nul vierge au bout de 120 minutes, le Cameroun tombe sur Gabaski, le gardien de la pyramide égyptienne.
Le dernier rempart du Zamalek écoeure Harold Moukoudi et James Lea Siliki. Clinton Njie envoie son essai hors du cadre. Suffisant pour le bonheur des Egyptiens qui ont validé leurs trois premières tentatives. Le Cameroun s’incline (1-3) dans ce redoutable
exercice de concentration, de précision et d’adresse.
Avant ces deux matchs, le Cameroun, meilleure attaque de sa CAN à la maison avec 14 buts, a pu compter sur ses deux attaquants en forme : Vincent Aboubakar, le meilleur buteur de la compétition et Karl Toko Ekambi, le deuxième au classement des artificiers. Les deux compères totalisent à eux-seuls 13 buts. En quarts de finale, « KTE » met fin à la sensationnelle aventure gambienne grâce à son doublé (2-0). Au tour précédent, le tandem sécurise l’invincibilité camerounaise face au Comores (2-1). Pour se hisser au second tour, on retient que le Cameroun a terminé premier du groupe A avec un bilan de deux victoires acquises en ouverture face au Burkina Faso (2-1) puis devant l’Ethiopie (4-1) et un nul (1-1) contre le Cap-Vert. 24 des 28 joueurs sélectionnés à ce grand rendez-vous ont été utilisés le sélectionneur portugais du Cameroun Antonio Conceição. Loin d’être un esthète dans le jeu, le technicien lusophone a davantage mis en exergue l’efficacité offensive. Outre les attaquants, certaines individualités sous-évaluées voire sous-cotées se sont affirmées. C’est le cas en défense de Jean Charles Castelletto qui s’est avéré être un complément de Michael Ngadeu à travers son placement st la qualité de ses relances. Nouhou Tolo est la grande révélation camerounaise de la CAN. Solide défensivement, le latéral gauche des Seattle Sounders a muselé Mohamed Salah en demi-finale. Entreprenant, il n’hésite pas à monter aux avant-postes■

Déterminés au départ à conquérir le trophée à domicile, les Lions indomptables se sont contentés de la troisième marche sur le podium. Sans connaître la moindre défaite, ils ont brillé par leur inaliénable solidité mentale à toute épreuve et dans la consolidation d’un groupe prometteur.

Impossible n’est pas camerounais’’.Une assertion populaire dans ce pays qualifié d’Afrique en miniature, qui a une fois de plus pris tout son sens au cours de la récente 33e édition de la CAN. S’il y a bien une équipe qui peut en témoigner, c’est celle du Burkina Faso. « C’est difficile à expliquer parce que avoir mené par 3 buts d’écart et être rattrapé au score, ça n’arrive pas tout le temps », dira Kamou Malo, le sélectionneur burkinabé après le coup de sifflet final. En effet, lors du match de classement du 5 février 2022 au stade omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, le Cameroun est sérieusement mené (3-0) par le Burkina Faso après 70 minutes de jeu. Les réalisations de Steeve Yago, le but contre son camp d’André Onana et celui de Djibril Ouattara ont plongé le public camerounais dans le désespoir et le désarroi.
Alors qu’on s’acheminait à la fin de près de 24 ans d’invincibilité à domicile, les Lions indomptables comme par enchantement, vont s’offrir une sacrée remontada. Un but de Stéphane Bahoken et un doublé de Vincent Aboubakar (ses septième et huitième buts dans cette édition) pour rétablir l’équilibre dans les débats (3-3) avant la décision finale aux tirs au but (5-3).

Une médaille de bronze et un dénouement heureux donc pour le Cameroun qui sortait d’une terrible désillusion deux jours plutôt demi-finale face à l’Egypte. 

Le capitaine Vincent Aboubakar et ses coéquipiers ont qualitativement livré leur prestation la plus aboutie. De l’intensité, de l’impact physique, de la possession mais pas de but au bout. Malgré un Mohamed Salah mis sous
l’éteignoir, les Pharaons vont à l’usure se payer le scalp des Camerounais émoussés. Après un nul vierge au bout de 120 minutes, le Cameroun tombe sur Gabaski, le gardien de la pyramide égyptienne.
Le dernier rempart du Zamalek écoeure Harold Moukoudi et James Lea Siliki. Clinton Njie envoie son essai hors du cadre. Suffisant pour le bonheur des Egyptiens qui ont validé leurs trois premières tentatives. Le Cameroun s’incline (1-3) dans ce redoutable
exercice de concentration, de précision et d’adresse.
Avant ces deux matchs, le Cameroun, meilleure attaque de sa CAN à la maison avec 14 buts, a pu compter sur ses deux attaquants en forme : Vincent Aboubakar, le meilleur buteur de la compétition et Karl Toko Ekambi, le deuxième au classement des artificiers. Les deux compères totalisent à eux-seuls 13 buts. En quarts de finale, « KTE » met fin à la sensationnelle aventure gambienne grâce à son doublé (2-0). Au tour précédent, le tandem sécurise l’invincibilité camerounaise face au Comores (2-1). Pour se hisser au second tour, on retient que le Cameroun a terminé premier du groupe A avec un bilan de deux victoires acquises en ouverture face au Burkina Faso (2-1) puis devant l’Ethiopie (4-1) et un nul (1-1) contre le Cap-Vert. 24 des 28 joueurs sélectionnés à ce grand rendez-vous ont été utilisés le sélectionneur portugais du Cameroun Antonio Conceição. Loin d’être un esthète dans le jeu, le technicien lusophone a davantage mis en exergue l’efficacité offensive. Outre les attaquants, certaines individualités sous-évaluées voire sous-cotées se sont affirmées. C’est le cas en défense de Jean Charles Castelletto qui s’est avéré être un complément de Michael Ngadeu à travers son placement st la qualité de ses relances. Nouhou Tolo est la grande révélation camerounaise de la CAN. Solide défensivement, le latéral gauche des Seattle Sounders a muselé Mohamed Salah en demi-finale. Entreprenant, il n’hésite pas à monter aux avant-postes■

 

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